Réunion publique autour de la crise de l’industrie automobile
Hier soir à Audincourt, la salle était comble pour échanger sur un sujet crucial : la crise dans l’industrie automobile et ses impacts sur tout un bassin d’emplois. Ce territoire, comme tant d’autres en France, est profondément marqué par l’activité automobile. Pourtant, il subit aujourd’hui les conséquences directes des décisions prises par des groupes comme Stellantis, qui, malgré des bénéfices records, poursuivent leurs politiques de délocalisation au détriment des travailleurs et des territoires.
Cette situation est intolérable. Alors que les salariés de l’industrie automobile s’efforcent de maintenir un savoir-faire unique, les grands groupes préfèrent maximiser leurs profits à court terme, sans se soucier des ravages qu’ils laissent derrière eux : pertes d’emplois, désertification économique et fragilisation des familles. Il est de notre devoir d’agir pour inverser cette tendance. Je m’étais d’ailleurs exprimé sur le sujet sur BFM.
C’est pourquoi je m’engage, avec mes collègues, à faire passer des lois qui empêcheront ces pratiques. Il est temps de conditionner les aides publiques et les avantages fiscaux à des engagements clairs en matière de maintien des emplois et de relocalisation des activités industrielles. Ces grands groupes doivent comprendre qu’ils ont une responsabilité envers les territoires qui ont construit leur réussite. Protéger l’industrie automobile française, c’est protéger notre avenir commun.