Prise de parole en commission sur la menace terroriste d’extrême droite

J’ai décidé de prendre la parole en commission pour décoincer la menace terroriste que représente le fascisme et donc par extension l’extrême droite aujourd’hui en France. Ce n’est pas un mirage ou un problème lointain, c’est un danger qui est malheureusement déjà présent et actif, au cœur même de notre République.
Nous avons tous vu les images de l’incendie du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pain, Yannick Morez, qui avait pour projet d’installer un Centre d’accueil de demandeurs d’asile sur sa commune. Opposés à ce projet, des activistes d’extrême droite ont jugé bon, pour décourager le maire, de brûler son domicile, mettant par la même occasion en péril sa vie et celle de sa famille. Car c’est bien cela l’extrême droite : la fin du débat démocratique, essentiel en République, remplacés par la force et la violence pour faire taire toute opposition.
Et comme si cela ne suffisait pas, cette même extrême droite projette des attentats multiples et racistes : que ce soit sur des mosquées par un gendarme néonazi, que ce soit à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon et de ses équipes lors de ses meetings ou contre le CRIF lors de ses dîners, faisant remonter les souvenir antisémites les plus horribles de notre histoire.
Il est vrai que les Insoumis sont bruyants à l’assemblée, qu’ils font entendre les droits des travailleurs et vont manifester en masse dans les rues pour défendre leurs idéaux sociaux. Mais cela se fait TOUJOURS dans le cadre Républicain, démocratique et en total respect de l’Etat de droit et de nos institutions. L’extrême droite, elle, ne fonctionne que par la force, la brutalité et la violence. Car c’est là l’essence du fascisme : au nom d’un idéal collectif suprême, toute forme de violence est tolérée à l’encontre des opposants idéologiques.
Lorsque le gouvernement renvoie, pour des considérations politiques de court terme, la NUPES et l’extrême droit dos à dos, il joue un jeu dangereux, non seulement pour lui-même, en permettant à l’extrême droit de se dédiaboliser, mais avec l’avenir démocratique de notre pays. Il est plus que temps de remettre les points sur les i. J’ai donc pris la parole en commission pour dénoncer les dangers de l’extrême droite et rappeler qui est le principal ennemi de notre République.