Les idées d’extrême droite deviennent la norme
Les idées les plus nauséabondes gagnent du terrain dans notre pays. Jacques Chirac avait, en 2002, refusé de débattre avec le Front National de Jean-Marie Le Pen, alors arrivé au second tour de l’élection Présidentielle. Chirac considérait que les idées d’extrême droite sortaient du champ Républicain, qu’il ne fallait pas discuter avec la haine au risque de lui donner trop d’importance.
20 ans plus tard, la situation a complètement changé. Le gouvernement Macron est prêt à tout, y compris à reprendre les thématiques et les mots de l’extrême droite, pour sauver sa peau. Il se permet d’attribuer des brevets de “républicanisme” aux différents partis, qu’il nous refuse mais attribue volontiers à la droite. La droite qui elle, descendante du parti de Jacques Chirac et qui se revendique du Gaullisme, parle de “régression vers les origines ethniques” pour expliquer les violences de ces derniers jours.
Rappelons qu’essentialiser un comportement ou un trait de caractère en expliquant que cela provient de l’origine ethnique d’une personne, et donc en l’espèce que la violence est inscrit dans son patrimoine génétique, est la définition même du racisme.
Dans ce contexte nauséabond, les néo-nazis se sentent à l’aise pour diffuser leurs torchons dans nos boîtes aux lettres à Mulhouse.
J’ai immédiatement signalé ce contenu à la Procureure de la République. Je continuerai de toutes mes forces la lutte contre la montée du racisme décomplexé dans notre pays. Nous ne pouvons pas accepter que cette situation continue et s’amplifie, au risque de voir resurgir les vieux démons de notre histoire.