Dénoncer les expulsions collectives : mon intervention au Conseil de l’Europe
Lors de mon intervention au Conseil de l’Europe, j’ai tenu à dénoncer avec force les expulsions collectives des étrangers, une pratique interdite mais qui pourtant continue d’être appliquée en Europe.
Parmi les exemples les plus alarmants, Mayotte illustre la persistance de ces expulsions massives, qui ciblent des populations vulnérables, y compris des enfants. Ce constat est inacceptable et exige une action immédiate.
Les expulsions collectives : une violation du droit fondamental
Les expulsions collectives sont interdites par les textes internationaux, car elles constituent une violation grave des droits humains. Pourtant, de nombreux États européens continuent d’y recourir, parfois sous couvert de politiques migratoires plus strictes, sans prendre en compte les conséquences dramatiques de ces décisions sur les personnes concernées.
Les enfants, en particulier, sont doublement victimes : non seulement ils sont déracinés, mais leur accès aux soins, à l’éducation et à un environnement stable est brutalement interrompu. Comment pouvons-nous tolérer cela, alors même que nos engagements internationaux nous obligent à protéger les plus vulnérables ?
Le rapport Fridez : un appel à la responsabilité politique
Le rapport Fridez alerte sur cette situation et nous rappelle l’urgence de mettre fin à ces pratiques. Il est un outil précieux pour soutenir les initiatives visant à garantir une approche respectueuse des droits humains et à imposer des règles strictes contre ces expulsions.
Ce rapport doit servir de base de réflexion, mais surtout d’appel à l’action. Il ne suffit pas d’énoncer des principes, il faut désormais les mettre en application, et s’assurer que chaque gouvernement européen respecte ses engagements.
Mobilisation et engagement : ne rien céder face à l’injustice
Je resterai mobilisé pour dénoncer ces expulsions et exiger une politique migratoire qui respecte la dignité et les droits fondamentaux de chaque individu. Il est de notre responsabilité collective d’empêcher ces dérives et de garantir une approche humaine et solidaire.
Les expulsions collectives ne peuvent être la réponse aux défis migratoires. Nous devons construire des solutions basées sur le respect, la justice et l’intégration. Je continuerai à porter ce combat, au sein des institutions européennes et aux côtés de celles et ceux qui refusent de fermer les yeux sur cette injustice.