Aujourd’hui, j’ai participé à une conférence internationale à Rome, un événement crucial pour mettre en lumière une exigence fondamentale : la libération d’Abdullah Öcalan et la nécessité d’une solution politique durable à la question kurde.
Si nous voulons voir émerger une paix juste et durable, il est indispensable que les deux parties, turque et kurde, puissent négocier sur un pied d’égalité. Sans cette condition fondamentale, tout processus de dialogue reste fragilisé, biaisé, incapable de mener à une issue véritablement pacifique.
L’histoire récente nous montre que des conflits prolongés ne se résolvent jamais par la seule force. Il faut une volonté politique forte, des négociations sincères et équilibrées, et surtout, la reconnaissance des droits fondamentaux du peuple kurde.
Depuis plus de deux décennies, Abdullah Öcalan est privé de liberté, détenu dans des conditions extrêmement dures. Pourtant, son rôle dans la recherche d’une solution politique reste essentiel. Il incarne une voie de dialogue, une alternative aux affrontements armés qui ont trop longtemps marqué l’histoire de cette région.
Exiger sa libération, ce n’est pas seulement défendre un homme, c’est défendre une opportunité de paix. L’injustice de sa détention ne fait qu’alimenter les tensions et freiner tout processus de résolution politique.
Cette conférence, soutenue par des organisations engagées est une preuve que la mobilisation internationale peut peser sur les décisions politiques. Plus nous serons nombreux à porter ce message, plus nous pourrons faire entendre cette revendication fondamentale : une négociation équitable, une reconnaissance des droits du peuple kurde, et la libération d’Abdullah Öcalan.
Les combats politiques et humanitaires prennent du temps, mais nous ne devons jamais céder. Chaque initiative, chaque prise de parole, chaque mobilisation contribue à faire avancer cette cause. L’histoire nous montre que la persévérance, l’unité et la solidarité sont les clés des grandes victoires démocratiques.
Aujourd’hui, à Rome, nous avons affirmé une chose essentielle : une paix réelle ne peut exister sans justice. Continuons ce combat, partout où nous le pouvons, pour faire triompher l’espoir et la dignité.