Les éléments caviardés l’ont été pour garantir les sources et la qualité de l’enquête
Ce jeudi 25 avril, au titre de l’article 40 du code de procédure pénal, je dénonce auprès de la Procureure de la République de Strasbourg plusieurs infractions, à commencer par celle d’écocide prévue aux articles L231-1, L231-2 et L231-3 du Code de l’environnement.
J’alerte sur la présence prouvée par deux rapports distincts et des témoignages, de 1 643 tonnes de terres polluées avec une teneur en polychlorobiphényles (PCB) trois fois supérieure à la teneur autorisée – soit 150 ppm, bien au-delà du maximum légal de 50 ppm.
Le PCB est un polluant organique persistant (POP) qui s’accumule sans s’évacuer dans les organismes en bout de chaîne alimentaire, particulièrement chez les humains. Il est de la même famille que les PFAS. Il est reconnu cancérigène par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Le maintien définitif de ces déchets par la pose de sarcophages en béton conduira à la pollution de la plus grande nappe phréatique d’Europe qui empoisonnera l’eau potable de 7,5 millions de personnes.
Alors que le Tribunal administratif n’a pas encore statué sur la légalité de l’enfouissement des déchets, le Gouvernement s’empresse de procéder au confinement des déchets pour passer en force face à la Justice qui doit enquêter également sur la véritable composition des déchets. Je demande au Gouvernement de suspendre les travaux criminels au moins jusqu’à ce que le juge administratif se prononce sur leur légalité.
Cette nouvelle révélation sur la dissimulation délibérée par le Gouvernement de la véritable composition des déchets fait craindre le pire sur le reste des 42 000 tonnes de déchets entreposées. J’appelle toute personne susceptible de détenir d’autres preuves sur le caractère illicite de l’exploitation de StocaMine à me joindre.
J’appelle au déstockage complet de StocaMine ! Signez la pétition !