Violences policières : les dossiers s’accumulent et la sédition s’organise
Vous le savez sans doute, des policiers ont violemment et gratuitement frappé Hedi, au point qu’il lui manque une partie du crâne et laissé pour mort au milieu de la rue. Pour ceux qui ne connaissent pas bien cette histoire, voici le témoignage de la victime
Voici le vrai visage des violences policières, ce visage déformé, mutilé, survivant. Honte à Borne et à son gouvernement qui n’ont pas un seul mot de compassion et de soutien pour Hedi. L’homme en tort est heureusement en détention provisoire, mais pour combien de temps ?
Nouvelle montée des tensions quand le Directeur Général de la Police Nationale (DGPN) à fait le choix de dénoncer cette détention ordonnée par la justice au vu des éléments. Quand le bras armé du pouvoir exécutif se met à contester les décisions du pouvoir judiciaire, où en sommes nous au niveau de la séparation des pouvoirs ? J’ai récemment été interviewé par les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA) sur ce sujet et je dénonce les propos factieux du DGPN.
Car c’est bien de propos factieux dont on parle aujourd’hui. Des centaines de policiers ont décidé de se mettre en arrêt maladie partout en France (ceci s’appelle par ailleurs une fraude à la sécurité sociale) pour contester cette décision. Gérald Darmanin et Emmanuel Macron se sont dans la foulée empressés de recevoir les syndicats de policiers et ont cédé à toutes leurs demandes. Laurent Nunez, Préfet de police de Paris et représentant de l’Etat, à apporté son soutien au DGPN et à sa mutinerie.
Il faut pourtant empêcher d’autres cas d’abus de pouvoir similaires. Malheureusement, cette violence policière, gratuite, inexplicable et anti-Républicaine n’est pas isolée. Par exemple, en 2020, une femme enceinte de 8 mois a été étranglée par un policier. On se souvient également du cas de viol à la matraque dénoncé lors de l’affaire Théo en 2017. Ces événements ne sont que des symboles, des cas similaires ont lieu tous les jours, et ce fut le cas également lors des manifestations contre la réforme des retraites ou des gilets jaunes. Cela doit cesser : la police doit être là pour protéger la population, pas pour terroriser.
Le groupe politique de la NUPES dans son ensemble demande à ce que l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs soit préservée. Mathilde Panot a par ailleurs saisi le procureur de la République au sujet des propos séditieux du DGPN.
J’ai de mon côté saisi la Défenseure des droits pour manquement aux règles de déontologie de la police. Des sanctions disciplinaires doivent être prises pour reprendre le contrôle de la situation !
Honte à Macron qui se couche devant les exigences des syndicats de police factieux, qui demandent les pleins pouvoirs, la présomption de légitime défense à la moindre bavure et qui font basculer notre pays dans un état policier. Honte à Darmanin qui joue sur les peur et les tensions pour son agenda politique personnel.