Une Agora pour parler de fin de vie
En tant que membre de la commission sur le projet de loi sur la fin de vie, j’ai décidé d’organiser des échanges avec les habitants d’Illkirch pour échanger et me nourrir de leur réflexions. Ce sujet, à la fois intime, philosophique et universel, traverse les positions partisanes et ouvre le questionnement sur la souffrance, l’accompagnement des malades et la mort.
Parce que je crois en l’intelligence collective, au vécu de chacun et aux récits de vie, j’ai encore une fois fait appel à vous pour nourrir ma pensée. J’ai évidemment mes convictions personnelles sur le sujet. L’ouverture d’un droit nouveau, large et offrant la liberté “d’éteindre la lumière” quand la situation s’y prête me semble être la meilleure solution.
Toutefois, je suis avant tout élu du peuple. Et à ce titre, je me dois donc d’être leur porte-voix et de défendre l’avis majoritaire. Aussi, ces moments d’échanges n’ont pas été descendants, je n’ai exposé mon opinion qu’à la fin de la réunion, mais ascendants : c’est vous qui nourrissez ma pensée.
Le travaux en commission se sont achevés le week-end du 19 mai, le texte à été grandement amendé. J’ai été l’artisan de plusieurs amendements. Dès la semaine prochaine, je vais m’atteler à défendre le texte le plus équilibré possible en hémicycle et tenter d’offrir à tous, à la fois une extension des soins palliatifs et à la fois la possibilité pour chacun de ne plus avoir à vivre les souffrances ultimes ou de se retrouver bloqué dans un corps qui ne réponds plus.