Solidarité à Strasbourg : soutenir ceux qui luttent contre la précarité grandissante
À Strasbourg, comme dans tout le pays, la précarité atteint des niveaux alarmants. Cette situation dramatique, aggravée par la gestion économique apocalyptique des macronistes, met à mal les plus fragiles d’entre nous. Face à cette réalité, des associations et citoyens engagés se mobilisent chaque jour avec une énergie remarquable. Ce week-end, j’ai tenu à leur témoigner tout mon soutien, convaincu que leur action est le cœur battant d’une société solidaire et humaine.
Une précarité qui explose : des chiffres inquiétants
En 2024, les appels à l’aide ont bondi de manière vertigineuse en Alsace, comme le souligne un récent rapport de Caritas. À Strasbourg, les demandes de soutien alimentaire et d’accès à un logement d’urgence ont augmenté de 30 % en un an. Des centaines de familles, auparavant autonomes, basculent dans la précarité sous l’effet combiné de la hausse des prix, des loyers prohibitifs et d’un système social sous tension.
Mathilde Piaud / Pokaa
Les sans-abris, parmi lesquels des familles avec enfants, sont de plus en plus nombreux. Des situations qui, hier encore, semblaient exceptionnelles, deviennent aujourd’hui tristement ordinaires. Le témoignage de Caritas, organisation en première ligne, est sans appel : les associations sont à bout de souffle et alertent sur l’urgence d’agir.
Des actions locales qui inspirent : le combat des enseignants et des associations
À Strasbourg, des enseignants d’un collège (Lezay Marnésia) se mobilisent pour dénoncer l’inacceptable : des élèves qui, après une journée de classe, rentrent dans des squats ou errent faute de logement. Leur lettre ouverte a résonné bien au-delà de la ville, suscitant un élan de solidarité et une réflexion collective sans précédent.
Crédit photo : France 3
En parallèle, des associations locales, comme Caritas ou le Secours Populaire, multiplient les initiatives pour répondre à cette crise. Distribution alimentaire, accompagnement administratif, ou encore actions pour le relogement : elles pallient tant bien que mal les carences de l’État. Mais leurs moyens sont insuffisants face à l’ampleur des besoins …
Un contraste insupportable : enrichissement des ultra-riches et pauvreté de masse
Cette explosion de la précarité survient dans un contexte où les grandes fortunes continuent de s’enrichir. À l’échelle nationale, les ultra-riches accumulent des profits records, creusant un fossé insupportable avec le reste de la population. Il est moralement inacceptable que dans un pays comme la France, certains dorment à la rue pendant que d’autres amassent des milliards sans contrepartie pour la société.
Cette situation n’est pas une fatalité. La France a les moyens d’agir pour réduire ces inégalités criantes. Je défends des mesures fortes pour inverser cette tendance :
- Réquisitionner les logements vacants pour offrir un toit aux personnes sans-abris. Je l’ai déjà demandé officiellement à la préfecture pour les étudiants, je réitère la demande pour toute la population dans le besoin.
- Augmenter les subventions aux associations, véritables piliers de la solidarité sur le terrain.
- Renforcer les aides sociales, notamment pour faire face à l’inflation galopante qui étrangle les budgets des ménages modestes.
- Imposer davantage les grandes fortunes et lutter contre l’évasion fiscale afin de financer ces politiques sociales indispensables.
C’est en agissant ensemble que nous pourrons bâtir une société où chacun a sa place, où personne n’est laissé pour compte. Une société plus juste, plus humaine, et fidèle à ses valeurs de fraternité.