Scandale UNI Strasbourg : un jeu de cartes antisémite, sexiste et islamophobe du syndicat étudiant d’extrême droite

Publié le 13 février 2025, par Emmanuel Fernandes

Circonscription

J’ai pris connaissance d’un fait révoltant : des membres de l’UNI Strasbourg, syndicat étudiant d’extrême droite, ont conçu un jeu de cartes antisémite, raciste, islamophobe et sexiste. Une abjection que ces individus trouvent “désopilante” et qui est passée sous silence par les grands médias.

Ce jeu, révélé par des internautes sur X, regorge de clichés immondes : le stéréotype de l’usurier juif, des membres de l’UNI grimés en imam, ou encore des incitations à ce que les femmes se dénudent. Ce n’est pas une simple provocation, c’est une manifestation claire de la haine et de l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite universitaire.

Un acte grave qui ne peut rester impuni

Face à cette ignominie, j’ai saisi le procureur de la République au titre de l’article 40 du Code pénal. Ces faits pourraient être qualifiés d’injures à caractère antisémite, islamophobe et sexiste, ainsi que de banalisation d’un crime contre l’humanité. Il est inacceptable que de telles dérives puissent avoir lieu en toute impunité dans nos universités. L’extrême droite s’y implante de manière insidieuse, cherchant à imposer ses discours de haine et sa vision réactionnaire du monde.

Silences complices et ambiguïtés politiques

Mais où sont donc les grands défenseurs de la République ? Le RN, le CRIF, l’UEJF, le gouvernement macroniste, Les Républicains et la frange hollandisée du PS n’ont pas jugé utile de condamner ces actes. Pourtant, ces mêmes organisations n’hésitent jamais à crier à l’antisémitisme lorsqu’il s’agit de criminaliser des mouvements de solidarité avec les peuples opprimés. Cette complaisance est inacceptable. Il y a un deux poids, deux mesures évident, une tolérance coupable envers l’extrême droite, qui bénéficie d’une impunité politique et médiatique alarmante.

Face au tollé provoqué par ces révélations, la section de Strasbourg de l’UNI a été suspendue. Mais ne soyons pas dupes : tout l’organigramme de cette organisation est gangrené par l’idéologie d’extrême droite. Son délégué national lui-même banalise un geste suprémaciste blanc. Nous devons être clairs : les idées de l’extrême droite n’ont pas leur place dans nos universités. Laisser prospérer ces discours de haine, c’est permettre qu’ils gangrènent la société tout entière.

Nous ne transigerons jamais avec l’extrême droite. Nous continuerons à lutter pour une université libre de toute influence fascisante !

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