Interdiction des manifestations et condition des gardés à vue : une honte de plus pour l’Etat.

À Strasbourg, 14 personnes ont été interpellées dans ou aux abords d’une manif “interdite”, décision cassée par le Conseil d’État car il est interdit de rendre illégale toute manifestation sur un sujet. Cette manif visait à demander la fin du siège, illégal lui, et reconnu comme tel, de Gaza. En Garde à vue, un homme de 70 ans, membre de l’Union Juive Française pour la Paix, va dormir à même le sol. La France de Macron cumule les hontes et va toujours plus loin dans le non-respect des droits fondamentaux !
J’ai d’ailleurs évoqué les problématiques du 49.3, des meurtres et du racisme dans la police ainsi que les trop nombreuses libertés bafouées dans un discours au Conseil de l’Europe. Les perquisitions de journalistes et les atteintes répétées aux droits fondamentaux se banalisent en France. Il est temps de prendre conscience de l’urgence de la situation et de la fragilité de notre démocratie.
Enfin, les conditions des gardés à vue de l’hôtel de Police à Strasbourg sont absolument inacceptables. Les manquements de l’administration obligent les gardés à vue à être punis par des conditions de privation de liberté indigne. J’écris à la Contrôleuse générale des lieux de privation de libertés pour signaler ce problème et demander à ce que des mesures soient prises pour que cela ne se reproduise plus. On ne peut pas faire n’importe quoi dans un Etat de droit.

