Frais cachés pour les étudiants étrangers : un racket institutionnel qui menace leur avenir
Chaque année, des milliers d’étudiants extracommunautaires viennent en France pour poursuivre leurs études, attirés par l’excellence de notre système universitaire. Mais une fois inscrits, beaucoup découvrent une réalité bien différente : des frais cachés exorbitants qui rendent leur scolarité quasi impossible. À Strasbourg, certains doivent payer jusqu’à 3 879 €, en plus des frais d’inscription déjà élevés. Une somme énorme révélée après l’arrivée en France, qui plonge ces étudiants dans une précarité intenable.
Une politique d’exclusion déguisée
Ces frais supplémentaires ne sont rien d’autre qu’un racket institutionnel qui fragilise les étudiants étrangers et met en péril leur droit à l’éducation. Comment peut-on justifier que des jeunes, souvent issus de familles modestes, doivent s’endetter ou abandonner leur cursus en raison de coûts imprévus ? Pourquoi l’État met-il en place des dispositifs qui rendent l’accès aux études impossible pour une partie des étudiants étrangers ? Comment peut-on parler d’attractivité universitaire alors que la France pratique une sélection par l’argent ?
Il n’y a qu’à donner la parole aux étudiants concernés pour entendre leur détresse :
Une précarité qui menace leur scolarité et leur séjour en France
Face à ces frais inattendus, beaucoup d’étudiants sont contraints de cumuler plusieurs emplois précaires, mettant en péril leur réussite universitaire. D’autres se retrouvent en situation irrégulière, incapables de prouver qu’ils ont les ressources financières suffisantes pour renouveler leur titre de séjour. Cette politique est injuste, inhumaine et absurde : elle met en difficulté des jeunes venus en France en toute légalité, avec un projet d’étude et d’avenir.
Exonération immédiate des étudiants en difficulté !
Nous demandons l’exonération immédiate des étudiants extracommunautaires en situation de précarité. L’accès à l’éducation ne doit pas être une question d’argent.
L’université doit rester un lieu de savoir, pas une machine à exclure les plus précaires !