Frais cachés pour les étudiants étrangers : un racket institutionnel qui menace leur avenir

Publié le 28 février 2025, par Emmanuel Fernandes

Circonscription

Chaque année, des milliers d’étudiants extracommunautaires viennent en France pour poursuivre leurs études, attirés par l’excellence de notre système universitaire. Mais une fois inscrits, beaucoup découvrent une réalité bien différente : des frais cachés exorbitants qui rendent leur scolarité quasi impossible. À Strasbourg, certains doivent payer jusqu’à 3 879 €, en plus des frais d’inscription déjà élevés. Une somme énorme révélée après l’arrivée en France, qui plonge ces étudiants dans une précarité intenable.

Une politique d’exclusion déguisée

Ces frais supplémentaires ne sont rien d’autre qu’un racket institutionnel qui fragilise les étudiants étrangers et met en péril leur droit à l’éducation. Comment peut-on justifier que des jeunes, souvent issus de familles modestes, doivent s’endetter ou abandonner leur cursus en raison de coûts imprévus ? Pourquoi l’État met-il en place des dispositifs qui rendent l’accès aux études impossible pour une partie des étudiants étrangers ? Comment peut-on parler d’attractivité universitaire alors que la France pratique une sélection par l’argent ?

Il n’y a qu’à donner la parole aux étudiants concernés pour entendre leur détresse :

Une précarité qui menace leur scolarité et leur séjour en France

Face à ces frais inattendus, beaucoup d’étudiants sont contraints de cumuler plusieurs emplois précaires, mettant en péril leur réussite universitaire. D’autres se retrouvent en situation irrégulière, incapables de prouver qu’ils ont les ressources financières suffisantes pour renouveler leur titre de séjour. Cette politique est injuste, inhumaine et absurde : elle met en difficulté des jeunes venus en France en toute légalité, avec un projet d’étude et d’avenir.

Exonération immédiate des étudiants en difficulté !

Nous demandons l’exonération immédiate des étudiants extracommunautaires en situation de précarité. L’accès à l’éducation ne doit pas être une question d’argent.

L’université doit rester un lieu de savoir, pas une machine à exclure les plus précaires !

Articles similaires

Grande mobilisation à Mertzwiller contre les suppressions de postes chez De Dietrich – BDR Thermea

Circonscription
Ce samedi 5 juillet, plus de 2000 personnes se sont rassemblées à Mertzwiller pour dénoncer le plan social annoncé par le groupe BDR Thermea (ex-De Dietrich), menaçant 370 emplois en France et 320 sur le seul site alsacien. Face à l’intensification des délocalisations et à la recherche systématique de rentabilité au détriment des salariés, syndicats, […]
Lire la suite

À la découverte de la centrale hydroélectrique EDF de Strasbourg

Circonscription
Ce vendredi, j’ai eu le plaisir de visiter la centrale hydroélectrique d’EDF à Strasbourg, un aménagement énergétique d’exception qui alimente la ville sans émettre de CO₂. Située sur l’Île du Rohrschollen, cette installation fournit l’équivalent de 15 mois de consommation électrique de Strasbourg, grâce à une puissance installée de 150 MW et à la régulation […]
Lire la suite

Commémoration au Struthof : garder vivante la mémoire des victimes

Circonscription
Ce dimanche 29 juin, le Mémorial de Natzweiler-Struthof a accueilli une cérémonie en hommage aux victimes du seul camp de concentration nazi édifié sur le sol français. Plus de quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, élus, anciens déportés, familles, membres des associations et chorales se sont retrouvés sous un ciel d’été […]
Lire la suite