Délocalisation chez Novares : défendre nos emplois
122 licenciements. Voilà la conséquence directe des choix d’un grand groupe qui délocalise, mettant en péril des emplois et affaiblissant notre industrie. Cette situation est inacceptable. Alors que l’État mobilise 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, une question essentielle se pose : à quoi servent ces aides si elles ne garantissent ni emploi, ni industrie ?
Des milliards d’aides, mais aucun engagement pour l’emploi
L’objectif des aides publiques aux entreprises devrait être clair : soutenir l’activité économique, renforcer notre tissu industriel et sécuriser les emplois. Pourtant, à chaque nouvelle annonce de délocalisation ou de fermeture de site, nous constatons que ces aides sont distribuées sans contrepartie réelle.
Les grands groupes bénéficient de financements massifs, mais continuent de licencier, fermer des usines et transférer leurs activités à l’étranger, laissant les travailleurs et les territoires exsangues. C’est une absurdité économique et une trahison sociale.
La nécessité d’une régulation stricte
Cette situation illustre le besoin urgent d’un cadre réglementaire plus strict. L’argent public ne peut être un chèque en blanc offert aux multinationales sans aucune exigence en retour. Ces aides doivent être conditionnées à des engagements fermes : maintien des emplois, investissements dans la production locale et transparence sur l’usage des fonds.
L’industrie est un pilier économique fondamental. Elle génère des emplois, stimule l’innovation et assure notre souveraineté économique. La politique actuelle de laissez-faire ne fait qu’accélérer sa désindustrialisation.
Stop à la gabegie, défendons nos emplois !
Nous ne pouvons plus accepter que des groupes, après avoir bénéficié de financements publics, choisissent de quitter le territoire en laissant derrière eux des travailleurs sacrifiés. Il est temps de stopper cette gabegie financière et de redonner du sens à l’intervention publique.
Dans les commissions d’enquête, je continuerai à porter cette exigence : conditionner les aides publiques aux entreprises au maintien de l’emploi et à la préservation de notre industrie. Nous devons passer d’une logique d’assistanat aux multinationales à une véritable politique industrielle ambitieuse.