J’ai décidé de participer à la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre, à laquelle il était indispensable de participer tant que l’extrême droite n’était pas conviée. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est essentiel de dénoncer toutes les formes de racisme, et plus particulièrement encore en ces temps troublés. Ce dimanche, en compagnie de 2000 Strasbourgeois, j’ai décidé de défiler pour exiger d’Israël le respect du droit international et l’arrêt du massacre de civils.
La situation, au vu de la gravité, exige de prendre de la hauteur. Nous ne pouvons pas entrer dans un débat binaire des gentils contre les méchants. Les populations civiles, qu’elles soient juives ou musulmanes, sont les victimes de cette situation. C’est pourquoi je demande tout à la fois un cessez-le-feu immédiat, la fin du blocus illégal de Gaza qui affame des populations civiles et des enfants innocents, la fin des massacres par des colons en Cisjordanie, mais également la libération immédiate et inconditionnelle des otages et des prisonniers détenus par le Hamas.
